lundi 22 février 2010

Visite éclair

Il y a une personne que j'ai oublié de présenter: notre médecin du travail!

Chez nous c'est une femme assez moyenâgeuse qui, socialement, ressemblerait à une Bree Van de Camp de la médecine dans le sens où notre Dr Maboul est très (trop) porté sur la santé! Au point d'en devenir une vrai maniaque du stéthoscope.
Heureusement pour nous, pauvre humains remplis de vices cachés, le Dr est situé dans un bâtiment fort éloigné de notre cabane et ne peut donc pas nous pomper l'air à coup de tensiomètre 35 heures sur 35 (les horaires sont les horaires!).
Mais, malheureusement pour moi, cette gentille dame pleine d'attention a profité de son réseau social limité pour venir faire un petit tour chez nous et manger avec une collègue.

Comme je l'ai déjà dit, dans mon bureau, que je quitterai dans quelques mois, j'ai une vue imprenable sur les toilettes des femmes. Et, en attendant son amie qui se repoudrait le nez, Dr Maboul eut la brillante idée de faire un tour dans MON bureau!
Là, grande surprise. Apparemment mon bureau serait Ô combien dangereux pour la santé! Tout est susceptible de nous faire mourir prématurément.

Elle a commencé par enchaîné une argumentation sans faille sur le risque de m'assoir sur une chaise sans roulette.
J’étais seul et sans renfort. Aucun moyen d’argumenter.
Elle regarde autour d'elle et remarque que mes collègues ont toutes une chaise hi-tech sauf moi... Et là, pour éviter de subir la moralisante femme, j'ai pris mon air Caliméro : "Oui je sais... c'est vraiment trop injuste..."

Néanmoins, ça ne l'a pas empêché de continuer de se rebeller contre tout. L'installation des stores qui laissent passé trop de lumière qui peut, par réflexion sur l'écran trop étroit de ma collègue, favorisé la cécité, les claviers pas assez ergonomiques…etc.
Son amie sortait des toilettes au moment où elle allait m'inviter faire un tour dans son cabinet car le fait que je me ronge les ongles est surement dû à un traumatisme lié à l'enfance qu'il faut évacuer...Ouf!
Elle jeta un gros sourire et son manteau sur ses fortes épaules et partit sur un au revoir optimiste en ignorant le mal qu'elle avait pu faire.
En fait, je suis peut être un peu hypocondriaque...

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